La 1ère des raisons c’est prendre la route, de préférence la sublime D81 pour rejoindre Galeria.
La seconde, passer un week-end à Galeria, afin de découvrir ou redécouvrir ce petit port de pêche aux portes de la Réserve de Scandola.
La 3e est de passer un moment unique et original dans un univers peu commun, exceptionnel au sens propre du terme. J’en veux pour preuve un programme digne des grands festivals motocyclistes :
Les exhibitions de la cascadeuse Sarah Lezito, que l’on voit fendre la glace sur un bolide dans le film Millenium.
Le show du Mur de la Mort Gipsy, il n’existe plus que 3 compagnies en Europe.
Ou encore les fabuleuses motos customisées par 2 grands préparateurs européens qui nous font l’honneur de leur présence cette année : Dominique Baltus de Choppers Syndicate et Alain Battistella.
Voilà pour les têtes d’affiche de jour… Et puis il y a celles de nuit avec des soirées rock’n roll… Avec les pin-up d’Onyx and The Red Lips qui nous font le plaisir de se produire en Corse entre 2 concerts à Londres, le groupe El Diablo qui comme son nom l’indique met le feu à la scène, les punks bastiais Nofutal et leurs textes magagnò, et enfin la voix à la Jeff Buckley de Yohan Biessy…
Mais il ne faut pas oublier que le spectacle est partout avec une myriade de motos, les unes plus belles que les autres et une ambiance incroyable …
Quels sont les ingrédients pour un festival réussi ?
L’éclectisme et les rencontres, voilà les 2 clés de la réussite.
L’éclectisme tout d’abord, c’est ce qui a fait le succès du GBB dès la 1ère année. La manifestation n’est pas une simple concentration de motos mais bien d’un festival. Un événement placé sous le signe de la Kustom Kulture, à savoir l’art de la modification… C’est ainsi que dans un esprit, nous y avons ajouté de la musique, de la danse, du tatouage, de l’artisanat, etc.
Et puis Galeria Biker Bay c’est aussi une histoire de rencontres. Nous avons voulu faire se rencontrer 3 univers, celui des bikers avec leurs deux-roues custom, les motards avec leurs routières, trails ou sportives, et les corses tout simplement, curieux de découvrir cet univers.
Le GBB, une manifestation culturelle alors ?
Bien sûr, la Kustom Kulture comme son nom l’indique est bien une culture, un mouvement venu des États-Unis dans les années 1950 qui rassemble toute la culture du hot-rodding , du rockabilly , des fifties, de la customisation de voitures et de motos anciennes, des pin-up , ainsi qu'un certain style de vie, de façon de s'habiller et d'art et qui a toujours cours aujourd’hui.
Mais c’est également l’occasion de découvrir la Corse durant 3 jours.
Il faut savoir que la Corse accueille chaque année 1 million de touristes à moto et l’île compte 6000 motards. Autant dire que le GBB a toute sa place dans le paysage insulaire.
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